La croix et la bannière, 4 ans après... (partie 3, suite et fin)

Toujours si proche de ton but même si tu penses en être à des années lumière, surtout quand tu y mets tout ton cœur. Tant que tu crois en ta bonne étoile, rien d'autre ne compte.

James Hetfield, poète à salive

S’y remettre, oui ! Mais comment ? C’est la question à 1 million de dollars. Et malgré ma paupérisation toute relative de multi récidiviste du divorce, il semblerait que mon compte soit désormais créditeur en quantité suffisante !

Woohoo !!!

Il convient donc, en cette fin août, et sur la base du plaisir d’avoir marché en montagne, de dégraisser le mammouth, comme disait l’autre. En gros, avant de mettre à nouveau de la contrainte sur mes articulations fragiles, de mettre mon dos en tension, je vais maigrir.

Drop the Mic ! Merci, au revoir, c’est tout pour moi…

I talk the talk, I woke the woke...

Euh… bon, je vais tacher d’étayer le propos pour éviter que ma pensée ne s’amenuise et rapetississe (je sais que c’est rapetisse en bon français, andouille, mais il parait que ça fait plus classe…).

1- manger moins – en terme de quantité, de sucre, de sel. On garde le gras quand même (c’est la vie !), mais on réduit les portions en comptant les calories, histoire d’avoir une idée assez précise des limites à ne surtout plus dépasser. Je continue de m’autoriser des cheat meals, des boissons sucrées ou alcoolisées et du grignotage, mais le simple décompte suffit à radicalement modifier les quantités ingérées et les résultats à court terme sont étonnants.

2- je redémarre une activité physique très peu intense mais quotidienne (6 jours sur 7) basée sur de la marche à pieds (5 à 9km) dans un premier temps, puis sur de la bicyclette en mode balade. Conseil : faites-le en VTT, plutôt qu’en CLM, c’est moins tape-la-honte quand tu roules à 15 à l’heure et que tu croises d’anciennes connaissances !

3- les premiers résultats sont donc clairement encourageants : 4 semaines à ce rythme et déjà 4 kilos en moins sur la balance (89 à 85 tout pile). Pas de grosse sensation de faim, pas de gros craquage. La silhouette s’affine et c’est encourageant : pile l’effet recherché, ç’est heureux !

4- on poursuit les efforts et on diversifie la pratique souple au moyen d’étirements, de renforcement musculaire ‘poids de corps’ ou de TRX, de footing souple ou de natation. Quand le poids en rabe aura disparu, aux alentours de 80kg à valider, et que la stabilité musculaire de mon genou droit et de mon dos seront acquis, il sera alors temps de reprendre une activité pleine et entière : du triathlon ? Juste déambuler fièrement les abdos saillants entre deux terrasses de bistrots ? Les perspectives sont infinies…

Philippe! Je sais où tu te caches, enculé!

Tout ça pour dire que, tel La Fontaine, le fabuliste moralisateur (pas une certaine jeune femme que j’ai bien connue), il me faut trouver une conclusion à ce récit trépidant. Un motto, un mantra, un credo, une punchline comme disent les jeunes… un truc du genre :

Le sport : ne commencez pas ou n’arrêtez jamais ! C’est con, mais c’est vrai...