Heureux comme un ga(r)min au pied du sapin un matin de Noël...

Faites votre choix...

Aujourd'hui, je me permets de rédiger un post ludique et rapide concernant nos partenaires d'entraînement préférés... Je ne parle pas des copains du club mais bien des montres multisport qui vont bientôt se retrouver à nos poignets juste après Noël!!!

Les secrets ont été éventés, les petites femmes ont été privées du bonheur simple de surprendre leurs hommes la semaine prochaine et chacun connaît désormais le modèle qui va décorer son poignet en janvier, mais connaissez-vous bien les possibilités de vos nouveaux joujous?

Je ne vais pas me lancer dans un grand descriptif des fonctionnalités de vos 910 ou 920 XT ou encore de vos Fenix3, d'autres étant ultra-pointus sur la question ( dcrainmaker.com ), mais je vais juste évoquer quelques accessoires bon marché et très utiles que vous devez vous procurer (hey! c'est bientôt les étrennes!) et quelques problèmes connus dans le bon fonctionnement de vos montres que vous vous devez d'anticiper sous peine d'être déçus.

Pour les excentriques qui préfèrent d'autres marques, passez votre chemin!!!

Un problème? Quel problème?

Tout d'abord, les p'tits soucis liés aux ceintures HRM.

> sans entrer dans des détails complexes que je ne maîtrise pas, on peut évoquer les problèmes de 'pics' dans le cadre de l'utilisation des ceintures HRM qui 'polluent' nos moyennes de pulsations. Çà veut juste dire que sous certaines conditions (électrodes pas assez humides, température extérieure basse, ceinture mal positionnée, etc.) on peut avoir une lecture de nos pulsations cardiaques qui s'envole (+200 puls) avant de revenir à des niveaux normaux. C'est assez génant puisque les montres exploitent en temps réel la VO²max, les zones de travail et à posteriori la fatigue, la récupération, ou le niveau de difficulté de la séance (selon le modèle), et que notre niveau cardiaque, correctement mesuré, est un bon indicateur de notre état de forme du moment.

> comment minimiser ces mesures aberrantes?

... humidifier avant et nettoyer après les électrodes tel que préconisé par le fabricant ;

... positionner la ceinture afin d'allier confort de port et efficacité des mesures (la position préconisée, capteur au centre et sous la ligne des tétons, n'est pas toujours la meilleure selon les morphologies...) ;

... anticiper de quelques minutes sa mise en place en laissant la ceinture HRM 'chauffer' avant de démarrer la séance lors des sorties hivernales!

D'autres problèmes sont à anticiper avec la natation également tant en bassin couvert qu'en eau libre.

> tout d'abord, l'eau libre: nos montres fonctionnent dans ce mode comme un bête GPS. Donc, pas de données exotiques, d'identification de nage, de SWOLF, etc. La distance finale affichée est de plus soumise à caution puisque le GPS passe son temps à décrocher/raccrocher le signal à chaque fois que le bras sort de l'eau, et çà, en plus de l'habituelle marge d'erreur inhérente au principe de fonctionnement d'un GPS. On récupèrera quand même des données très intéressantes de temps, de distance et le nombre de coups de bras total et par minute qui sont de bons indicateurs d'efficacité natatoire.

> concernant la natation en piscine: il faut bien comprendre le principe de fonctionnement de nos outils de mesure pour en identifier les sources possibles d'erreurs. C'est l'accéléromètre présent dans le boîtier qui fait tout le travail - ici, pas de GPS!
Si vous avez juste à nager un crawl solide, personne dans la ligne d'eau pour vous géner, une séance simple avec des intervalles longs, alors les Garmin seront d'une précision redoutable.

Si, par contre, vous nagez plusieurs nages, pas trop bien (mouvements anarchiques), que vous changez de nage en cours de longueur, que vous faites beaucoup de pauses en agitant les bras, que vous poussez mollement en bout de ligne, que vous vous arrêtez en cours de ligne (crampes, collision) ou au contraire accélérez franchement pour dépasser un 'plot' ou encore que vous faites des éducatifs (les plus évidents étant: battements ou bras droit seul!!! Forcément, la montre, au poignet gauche, ne bouge pas... D'oh!), alors: vous n'aurez pas les bonnes distances à la fin de la séance... IM-POS-SI-BLE de chez impossible!!!

Alors, si la plupart du temps, çà marche nickel et c'est même bluffant d'efficacité:

... si vous nagez plusieurs nages, la longueur doit afficher 'mixte', mais parfois, çà bugge ;

... si vous nagez mal (mouvements bizarroïdes), la longueur peut afficher la mauvaise nage ;

... si vous poussez mal ou mollement, la montre peut considérer que vous n'avez pas fini votre longueur de 25m et, du coup, il vous en manque une ;

... si vous changez brutalement de rythme ou stoppez dans la ligne, la montre considère que vous venez de démarrer une nouvelle longueur et vous en ajoute une de trop ;

... si vous bougez beaucoup les bras en bout de ligne avant de démarrer une série, la montre peut comptabiliser une ou plusieurs longueurs imaginaires en plus ;

... si vous oubliez de couper la montre à la fin de la séance ou pendant les pauses toilettes, les mouvements de votre marche ajouteront encore des longueurs supplémentaires à votre séance.

Rassurez-vous, la plupart du temps, les erreurs ne dépassent pas 50m! Pas de quoi fouetter un chat (sauf si on aime torturer les petites bêtes!).

Alf

Quoi qu'il en soit, il existe plusieurs solutions à ce problème, si vous souhaitez garder un descriptif précis de vos entraînements et performances:

> pendant la séance, il est utile d'appuyer sur lap à chaque départ et à chaque fin de série - çà limite largement les possibilités d'erreurs en remettant les compteurs à zéro et çà permet, quand elles arrivent, de les identifier plus facilement ;

> programmer sa montre pour qu'elle vibre automatiquement tous les 100m - si elle vibre au mauvais moment, c'est une bonne indication d'une erreur en cours ;

> après la séance, enfin, il vous sera possible, assez facilement, de rectifier/modifier cette dernière au moyen d'un applicatif en ligne gratuit : http://www.swimming​watchtools.com . Il suffira d'exporter la séance, de la modifier dans l'appli et de l'importer à nouveau dans Garmin Connect.

A vous de voir si le jeu en vaut la chandelle!

Avec ou sans aimants...

Dernière partie de ce post 'matos', les accessoires les plus utiles à associer à votre montre GPS de triathlon Garmin sont sans conteste les capteurs de cadence/vitesse à utiliser en mode vélo.

Pourquoi ceux-là? Parce qu'ils sont bons marché (30 à 60€) et très simples à utiliser et à comprendre en temps réel en plein effort!

Il en existe deux modèles distincts: l'ancien modèle avec des aimants et le nouveau modèle avec des accéléromètres (encore!).

Les deux fonctionnent exactement de la même manière et s'associent de la même façon par transmission ANT+ quel que soit le modèle de la montre que vous utilisez...

> le capteur de cadence s'installe sur la manivelle de gauche et vous donne vos coups de pédale/minute. Essentiel pour qui veut pédaler souple et 'gonfler sa caisse'.

> le capteur de vitesse, quant à lui, est plus dispensable: il prend le relais en cas de démarrage capricieux du GPS, de passage dans une forêt dense (perte du signal) ou dans un tunnel, mais surtout, il nous sera utile pour toutes nos séances de home-trainer en nous donnant la distance (approximative) parcourue.

Bien entendu, si vous avez un budget illimité, un capteur de puissance est le top, mais là, on parle de plusieurs centaines d'euros voire de plusieurs milliers, et les données obtenues nécessitent plus de connaissances techniques...

Voilà! N'hésitez pas à réagir à cet article et à poser vos questions!

Séb le Préz'